Pesah Delmyr

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Je lui disais….

Je lui disais que c’était un malheur du siècle qui s’abattait sur nos enfants,

Je lui disais qu’il fallait que le sang cesse de couler,

Je lui disais que je n’accepterais pas la barbarie qu’on voulait nous infliger au nom de je ne sais quels dieux,

Je lui disais que nous serons forts et fiers face à ce fléau,

Je lui disais que nous resterions des Hommes libres,

Je lui disais…..

Mais face à mon flot de paroles, je ne voyais qu’un visage impassible.

Comme si elle avait déjà accepté l’inacceptable.

Alors j’osais lui demander pourquoi tant d’inertie.

N’avait elle pas aussi assez souffert que nous tous?

Non, à la place elle me dit ‘mais de toute façon qu’est-ce qu’on peut y faire? »

Alors je lui répondis, que ce que nous pouvions y faire c’était….

D’oser souffler encore ce vent de liberté,

D’élever nos enfants dans la bienveillance et la liberté pour qu’ils restent des Hommes libres et égaux en droit,

De renforcer notre éducation pour que nous fassions aujourdhui de nos enfants des adultes de demain forts, droits et serein,

Je lui dis que nous saurions relever la tête, et que nous ne vivrions jamais dans la peur de vivre, de fêter des événements, d’aller à des concerts…….

Je lui dis que mon métier ……

Je lui dis que mon métier d’Homme à moi était de faire grandir nos enfants dignement, pour qu’ils n’oublient pas que nous sommes des êtres humains.

 

 

 

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Entre Ciel et Terre….

Quand je peins, que je suis face à ma toile, je suis un peu comme un scénariste, je veux raconter une histoire, mon histoire en somme face au nouveau sujet que je traite.

Alors je mets en scène l’histoire que je vais vous raconter, je place mon sujet sur la toile, je vais dessiner les sujets secondaires qui vont accompagner le personnage central.

Et l’histoire peut enfin commencer……

Un peu comme si on faisait le clap de commencement : UN. Scène 1! Ça tourne! Au moment où tout est placé, l’histoire peut débuter, peu importe le synopsis.

Il y a ma toile, mes pinceaux et moi. Le temps est suspendu, comme une minute qui dure éternellement. MA minute d’éternité.

Et les pinceaux glissent subtilement sur cette toile qui au départ est vierge. Mes couleurs s’installent, fusionnent et ne deviennent qu’un : le sujet central et les sujets secondaires deviennent l’histoire elle-même.

Si je bute, chose qui peut arriver parce-que je suis exigeante envers l’histoire que je narre, je préfère raccrocher les pinceaux pour un temps et faire autre chose. Travailler à d’autres éventuels sujets.

En fait quand je peins, plus rien ne compte. Pas même moi. Le temps s’évapore dans l’air et je ne fais plus qu’un. Un oeil ouvert, focus géant sur une belle histoire à détailler point par point.

Lorsque je peins, je suis en lien étroit entre le ciel, ce que l’on ne voit pas mais que l’on devine, et la terre.

C’est ça peindre, relier deux univers qui peuvent paraître différents mais qui sont étroitement liés.

Etre peintre c’est savoir naviguer entre Ciel et Terre.

 

Pesah Delmyr

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Cinq ans trois pommes…..

C’est l’histoire de cinq ans trois pommes, une petite fille qui voit toujours la vie en bleu.

Bleu comme le jour,
Bleu comme le bonheur,
Mais un jour d’automne, le spectre inquiétant de l’horreur la rattrapait.
Cinq ans trois pommes comprit ce jour-là que l’Homme était vil et abject.
Comment peut on être aussi mauvais, s’est elle demandé.
Pourquoi, qu’ai-je fait pour que la nuit s’abatte sur moi?
Cinq ans trois pommes s’est trouvée propulsée, grandie cet après-midi là.
Rien ne serait plus pareil.
La vie serait un peu moins bleu,
Le ciel devenait noir.
Ce jour là, la vie de cinq ans trois pommes prenait la couleur rouge sang. Mais sur ÇA, on ne met pas de pansement.
Alors, elle grandit, avec une conscience extra large de l’homme et de son absurdité.
Dix ans trois pommes plus tard elle était devenue…..
Elle avait grandi comme pousse la mauvaise herbe. Toujours là où on l’attend pas.
Tête haute, regard froid, elle était devenue quinze ans trois pommes. Sa voix portait peu, alors elle dessinait pour s’exprimer.
Peu importe comment était les cieux pour elle désormais, elle savait que pour continuer d’exister il fallait qu’elle devienne plus sage que le Sage.
Elle savait que pour tenir debout il faudrait quelle rajoute des couleurs. Beaucoup de couleurs.
Elle qui ne voyait que des nuances partout où elle allait.
Elle s’accrochait pour voir arriver d’autres anniversaires….seize ans trois pommes, dix-sept, dix-huit, dix-neuf…….
Elle était devenue femme.
Mutique pas mutine.
Elle était devenue sage parmi les Sages portant en elle le poids du secret. Elle qui était en compote depuis si longtemps.

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J’ai des envies…..

J’ai des envies de vous dire à quel point la vie peut être belle.
Qu’il y a forcément des raisons à tout ce grand tralalas que nous offre la vie justement.
J’ai des envies de liberté philosophique,
Des envies de vivre la vie telle qu’elle se présente chaque jour. Un peu comme si on nous offrait quotidiennement 24 heures. Une ordonnance vitale renouvelable pour toute sa vie.
Autant en profiter, ne trouvez-vous pas?
J’ai des envies de vivre sous le soleil,
J’ai des envies de vivre sous la pluie battante,
J’ai des envies de vivre en plein mistral,
J’ai des envies de vivre dans les courants d’air,
J’ai des envies de vivre les ouragans….

Aujourd’hui, je me suis levée de bonheur, me promettant la vie et rien d’autre.
Me faisant la promesse de l’éternité et celle d’après.
Puisque la vie est un cadeau, autant en profiter pleinement. Comme on ouvre un présent se demandant ce que c’est, on ouvre doucement le papier cadeau, en enlevant le bolduc doré, secouant délicatement le contenu. Est-il lourd? Pourquoi est-ce léger? Quelle promesse contient il?
Et puis…..on découvre le présent. Celui d’ici et maintenant car demain n’existe pas encore.
Et puis….on est là, émerveillé comme un enfant devant son premier arbre de Noël.
Et puis….
Et puis…la vie et rien d’autre.

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4 jours, 3 nuits…….

Et si au final on parlait d’amour plus que de nos bobos? je ne suis pas experte en bobologie, je ne le suis pas non plus en relations humaines, mais une chose est sûre, c’est que l’absence d’amour et de compassion amène aux gros bobos de l’existence.

Si un jour, au détour d’une promenade…. par le plus pur des hasards (et dieu sait que je n’aime pas ce terme), vous croisiez celui ou celle qui vous est destiné?
Si au premier regard, vous sentiez cette connexion qui elle seule vous relie au centre de l’univers?
Au premier regard on sait. On sait si c’est juste pour une nuit, on sait si c’est pour la vie.
En revanche, ce que l’on ne sait pas, c’est si la vie sera clémente de vous relier l’un à l’autre (l’une à l’autre fonctionnant aussi) dès le départ, est ce que la vie vous fera ce cadeau là? Ou vous fera t’elle un coup de sacripan de vous retrouver des années lumières plus tard? Quoi qu’il en soit, si vous veniez au détour d’une vie passée et ou future à rencontrer votre flamme jumelle, regardez la bien droit dans les yeux. Vous pourriez y lire un morceau de chemin à faire ensemble. Comme dit un ami à moi « je dis ça, je dis rien… », mais qui a cette jolie philosophie de vie de penser que nous sommes tous reliés les uns aux autres, et plus particulièrement l’un à l’autre.
je pourrai vous dire, que si vous êtes assez curieux pour transformer ce simple regard à cet instant T, la vie ne pourra que vous sourire. Refusez la pour tout un tas de raisons et là, gare aux gros tracas de l’existence.
Je l’ai un jour rencontré. Elle a transformé ma vie. Ma vie je l’aime comme j’aime celui qui devait transformer ma vision de la vie.
Ce que je pourrai vous dire aussi en conclusion, c’est que peu importe d’où nous venions, qui nous sommes. Nous sommes tous amenés à nous rencontrer.
un peu comme pour toucher d’un peu plus les étoiles….
Les étoiles j’y suis, j’y reste!
Alors n’oublie pas toi qui me lis,20 ans….
je te le promets pour l’éternité et celle d’après.

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De l’amour, de l’amour….. Et rien d’autre.

Ils étaient là pour s’amuser,
Ils étaient là pour danser, pour boire un verre entre ami(e)s….
La folie de l’Homme a encore frappé. La folie mais aussi l’intolérance.
lesbiennes, homosexuels, hétérosexuels…qu’est-ce que ça change au fond? l’amour n’a pas d’âge, pas d’étiquettes et encore moins de sexe. Ce n’est qu’une question d’amour qui relie deux êtres.
Si un jour on doit attaquer mes filles, fils…
Si un jour on doit m’attaquer parce-que j’aurai osé tomber en amour d’une amoureuse, prenez garde à vous. La guerre sainte c’est moi qui vous la ferez.
La vie est si courte et si longue à la fois.
La vie est si belle, et pourtant l’aventure si exaltante. Que pour toute ma vie je ne veux connaître qu’une seule religion.
Celle de l’amour.
Que le jour où je dois fermer mes yeux à jamais, je veux garder en mémoire la joie intense que m’aura donné l’amour. Comme une brassée de fleurs.
Aujourd’hui, ces brassées vont aller fleurir les cinquantes et quelques tombes qu’un fou ignorant a décidé de revendiquer ce massacre au nom de daesh.
Tout ce sang versé pour la justice divine. Mais la justice divine est là chaque jour….
Celle de nous tenir la main, celle de nous embrasser passionnément, celle d’aimer à plus soif.
La justice divine n’est pas faite pour les ignorants. La justice divine est faite pour les Hommes. Pas pour les ignorants qui refusent de croire que l’amour est la meilleure des religions ici bas.
Le soir où je fermerai les yeux pour la dernière fois, je veux revoir les visages de mes aimés aux coeurs tendres et vaillants. Pas celui de pauvres fous revendicateurs….
Non, je veux continuer à vivre et à aimer pour l’éternité et celle d’après.

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Bruxelles ma douce…..

Bruxelles ma douce,
J’aurai tant aimé que tu ne sois pas Paris. J’aurai tant aimé t’eviter la folie des hommes.
Bruxelles ma douce,
Aujourd’hui j’ai le coeur en peine, le chagrin m’envahi me laissant exsangue par trop de sangs versés. Le tiens, le mien, le leur….notre sang déversé parmi les corps sans vie.
Bruxelles ma douce,
Quand je pense à toi, tu es la patrie de Brel, tu es la douceur de vivre.
Bruxelles ma douce,
J’ai passé de folles heures mardi à me demander si un jour je reverrai les miens, si je serrerai à nouveau mes amis dans mes bras. J’ai passe de folles heures à me demander ce qui avait pu se passer pour que tu en arrives là.
Les heures défilent et nous sommes jeudi, je n’ai toujours aucunes réponses à mes questions.
Bruxelles ma douce,
Je donnerai tout ce que j’ai et tout ce que je n’ai pas pour te savoir guérie de l’obscurantisme de l’homme destructeur, qui au nom d’Allah ou de je ne sais quel autre prophète t’ont souillé par leur haine envers l’humanité.
Bruxelles ma douce,
Je t’aime.

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Savez vous que la nuit….

Savez-vous que la nuit……

D’accord, je te laisse un intermède. Mais de courte durée, alors fais en bon usage. Je te propose un marché.
D’accord pour l’intermède. Je pense l’avoir bien mérité. Ne crois tu pas ? Quel marché ? Et où diable veux tu donc en venir ?
C’est simple….je te connais par coeur. Je connais tous tes petits rituels qui font de toi ce que tu es….aujourd’hui. Tu as voulu me priver de gluten et de lait…d’accord. C’est de bonne guerre. Je te connais aussi bien dehors que dedans. Je connais tes émotions aussi. Je connais tout cet ensemble qui font que tu es pascale. Alors voilà. Je te laisse le choix du moment ou nous livrerons bataille. Qu’en dis tu ?
Hmmmmmm…..le marché me semble honnête. Pour une fois ! Excuse moi d’être ironique mais ça fait des mois que tu m’assailles sans que j’ai mon mot a dire. Même devant mes enfants. Avoue que ce n’est pas fair-play. Tu veux donc mon corps intérieur…..
Oui. Et tu le sais. Je ne te dirai pas que tu m’as trop malmené pendant des années et que c’est à mon tour de te tourmenter. Même si je le pense.
Quoi ? Je t’ai malmené ? J’ai fais attention à toi. De ne pas mal manger par exemple….de ne pas mettre des cosmétiques douteux aussi….pas d’alcool non plus…..
Mais tes émotions qu’en fais tu ? Tu les as toujours tus. Ne laissant jamais perler une moindre larme lorsque jltu en avais besoin. Lorsque J’EN avais besoin !!!
Alors c’est donc ça que tu me reproches ? D’avoir été forte bien malgré moi. A une époque ou on ne s’autoriser pas à extérioriser ses sentiments ?
Oui. Tu avais le choix. Le choix de casser la chaîne des non-dits. Le choix de devenir toi. Maintenant ne viens pas m’accuser des pires maux. Tu les as créés.
Donc ton marché, est que pour une fois JE choisisse le moment de nos batailles ? C’est ça ?
Oui, c’est exactement cela.
Je dois dire que j’ai des journées assez chargées. Et que je n’ai vraiment pas besoin de toi. Alors marché pour marchén voilà ce que je te propose en retour. Tu me laisses mes journées, et nous livrerons bataille dès le couché de mes enfants. Attention je te previens. Ne touche jamais à un de leur cheveux……
Bien le marché m’a l’air des plus honnêtes. Et puis je ne peux pas toucher à un seul de leur cheveux. Je ne suis pas eux. Je suis TOI, ne l’oublie pas. Par contre avant que nous concluions notre accord, saches qu’au moindre faux-pasn je rappliquerai. Alors es-tu prête ?
Oui, je le suis.
Tintement de clochettes au loin……
Alors, maintenant le pacte est scellé. Profites donc du premier jour du reste de ta vie…….

Petite conversation entre mister crohn and miss renard….(qui croyait pris, qui croyait prendre)

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Je suis…….

Pourquoi nous faut-il un jour spécialement dédié ?
Nous sommes l’égal de l’Homme avec un grand H. Nous sommes son alter ego, nous sommes sa conscience. Et souvent même, nous sommes la gardienne du temple sacré de la famille. Tour à tour, nous sommes femme, épouse de, mère de, fille de, tante de….nous savons prendre les décisions qu’aucuns autres hommes ne sauraient prendre au moment opportun.
Nous sommes. Et nous serons encore demain. Nous n’oublions pas qu’il a fallu du temps à l’état pour faire comprendre que nous avions notre place et notre mot à dire. Mais en aucuns cas nous n’avons besoin d’avoir un jour dédié à nous les femmes.
Nous ne revendiquons rien, et finalement je pense que ça en embête certains. Nous vivons notre vie tel que nous l’entendons. Comme nous l’avons décidé. Nous savons faire des compromis,nous savons retrousser nos manches, nous savons nous manifester lorsqu’il est utile de le faire.
Nous sommes des femmes, et que cela vous embête ou pas, nous resterons votre moitié pour l’éternité, parce que nous le sommes déjà depuis la nuit des temps.
Notre regard eclaire le monde…….

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Lecon de vie….

Souvent je me pose la question de ce que la vie veut m’enseigner. Vous savez quand vous sentez que ça coince mais que vous ne savez pas vraiment pourquoi….
Finalement, je me dis que la vie nous enseigne une chose. La force de soi. Elle ne nous enseigne pas à être superman comme on veut bien nous le faire croire. Non, c’est plus subtil que ça. Un peu comme une leçon mal acquise, tant qu’elle n’est pas acquise, la vie te la re enseigne jusqu’à ce qu’on apprenne de nos erreurs.
Et comment on fait ? Me direz vous….
Si on commençait à faire confiance à sa propre intuition, sa seconde pensée ? Ainsi, on donne carte blanche à son âme.
Mais voilà pour ça, il faut bien vouloir être chamboulé, surpris, exalté….
C’est ainsi que tout arrive dans la vie au moment M, a l’instant de la vie. J’ai laissé entrer mes pauses, mes silences. Et tout s’est doucement installé. Je ne pouvais pas aller contre. Alors j’ai laissé entrer.
Les erreurs j’en ai fait. J’en ferais encore. J’ai ce côté en moi bien terrestre même si mon esprit vagabonde entre ciel et terre. Entre terre et ciel.
Ceux qui ne comprennent pas les silences ne peuvent pas comprendre nos maux. Et puis le ciel bleu peut très bien arrivé parcequon carreau était mal lavé au final. Ok, je vous l’accorde….très très mal lavé…
Bon alors on peut dire aussi que la vie peut nous paraître plus douce si on veut LA vie dans son grand tout. Mais il faut la vouloir.
Attention ne pas tricher sinooooon on reapprend la leçon…..

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